Optimisation des méthodes de travail
grâce à la BI
La BI permet d’optimiser les méthodes de travail grâce à des contrôles exhaustifs, des analyses multidimensionnelles, de la non-altération et de l’historisation des données.
Optimisation grâce au recours facilité de contrôles exhaustifs
Selon la NEP 530 “Sélection des éléments à contrôler”, le CAC doit « mettre en oeuvre des tests de procédures ou des tests de détails ». Le recours au sondage est utilisé lorsque les données sont trop volumineuses. Avec l’aide des outils BI, la problématique de fichiers lourds et inexploitables est résolue, contrairement à Excel dont le nombre de lignes est limité à 1 048 576. De plus, la BI permet de faire plus de contrôles en nombre et en qualité, à un niveau de granularité toujours plus important et des requêtes plus poussées.
Le gain de temps
Avec l’aide d’une table de fait et des tables de dimension, l’élaboration de rapports s’établit selon une orientation non plus par ligne, mais multidimensionnelle. En effet, il n’y a plus besoin de chercher deux informations liées dans d’autres rapports. Les fonctions « drill-up » (forage avant) et « drill-down » (forage arrière) permettent d’augmenter ou de diminuer la granularité (hiérarchie de l’information du plus haut au plus bas, et inversement) afin d’obtenir une navigation du plus synthétique au plus détaillé. La fonction « drill-through » (extraction) permet de renvoyer à une autre page de rapport vers la page ciblée pour obtenir les détails filtrés en fonction du point de données sélectionné.
La fiabilisation des données
La BI repose sur le principe de la non-altération des données. Une fois les données intégrées dans des tables, il n’est pas possible de modifier ces données. On crée des mesures à partir de cette table, mais on ne modifie en rien les données de base. De plus, les utilisateurs finaux n’ont pas accès à la base de données, donc il n’y a aucun risque de modification des données, dus à des manipulations par inadvertance.
L’historisation du processus de traitement des données
La formalisation de l’audit sera renforcée grâce à des outils de BI parce qu’ils présentent des fonctionnalités de traçage intégré des requêtes. Ainsi, dans Power Query (éditeur de requête de Power BI), un audit complet affiche toutes les étapes de transformation des données. Ainsi, chacune de ses étapes est historisée (exemple : un index créé, une colonne supprimée, etc.). Pour les mesures créées dans d’autres langages, comme le DAX, des outils tels que DAX STUDIO propose de tracer à la fois le plan des requêtes et la synchronisation du serveur.
Aide à la formalisation des procédures
Tout comme pour un outil d’audit, l’outil BI va s’insérer dans la démarche d’audit et s’intégrer facilement dans les procédures du cabinet. Il formalise mieux la conduite de la mission pas à pas. Dans le cas de l’intégration des FEC, la formalisation est moins contraignante parce que l’auditeur, d’année en année, n’aura qu’à récupérer les données de l’exercice en cours, celles des autres exercices ayant déjà été incorporées. De plus, les fonctionnalités prédictives pourront établir des prévisionnels à 5 ans d’ici peu.